samedi

Je me prépare pour aller à la communauté Amaru avec Camille et 25 filles d’une école de mode de Lima. Je sors de ma chambre pour aller acheter du pain et à peine la porte fermée je crie « NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!!!!!!!!!!!!!! » J’ai oublié mes clés à l’intérieur. J’appelle Angel mais ils n’ont pas de doubles des clés. Bon… je prends un balai et je pète la vitre. Super, maintenant les grosses araignées noires pourront rentrer sans problème. Depuis le début j’en ai écrasé 4 dans ma chambre. C’est magnifique, il reste quelques pattes collées au mur ! Ouai, je me bats pour protéger les animaux et j’écrase les araignées… Bin elles n’ont qu’à pas être aussi grosses, poilues et surtout dans ma chambre !
Camille arrive avec toutes les courses pour faire les sandwiches pour les filles de Lima. On pensait en faire 25, un chacune, mais Franco a appelé pour qu’on en fasse 50 !!!!!!!! En une heure ????!!!!! Il est complètement inconscient ! On s’active, on coupe le pain frais, et on fait des sandwiches au fromage et jambon, et d’autres à l’avocat et tomate. 11h, les liméniennes sont arrivées au Terminal de bus, 11h20, on termine enfin les sandwiches, 11h30 on arrive au Terminal. On a un bus privé. On va à la boutique pour montrer aux filles ce que l’on vend. Si on avait su, on n’aurait pris le temps de faire les sandwiches et on les aurait rejointes plus tard ! L’organisation à la péruvienne, c’est quelque chose. On part enfin à Amaru, à 1h de route. On se fait accueillir comme des reines par les femmes et Gregorio le président de l’association de tisseurs, en costume traditionnel. Rituel des pétales de fleurs en bienvenue et on se présente chacun son tour. Ils nous ont préparé à manger, comme toujours, mais on avait déjà mangé nos sandwiches dans le bus. Soupe de quinoa et mate. Je voulais parler à Gregorio à propos de mon sujet de mémoire mais il était trop occupé donc j’ai décidé de rentrer. Les filles de Lima sont venues pour apprendre à tisser mais ça ne m’intéresse pas trop. Il n’y a pas beaucoup de voitures qui passent par la communauté, je ne sais pas comment je vais rentrer à Cusco. Une voiture d’ouvriers s’arrête et je demande s’ils peuvent me déposer en bas, à Pisaq, pour que je prenne ensuite le car mais ils sont trop nombreux. Un monsieur de la communauté me dit qu’il y a une voiture qui peut me descendre, mais c’était les mêmes personnes à qui j’avais déjà demandé. Il va leur demander à nouveau et en fait ils acceptent de me déposer. Ouf ! (j’ai remarqué que si l’on avait besoin de quelque chose, en tant que touriste on l’avait rarement, mais si un Péruvien demande, il l’obtient) Ils étaient 4 mais attendaient des collègues. On part à leur recherche en voiture et pendant ce temps, on discute, ils sont sympas. On trouve enfin leurs collègues, on est 4 sur la banquette arrière et le dernier va dans le coffre. On rigole encore un peu, je leur apprends un peu de français, et je descends pour prendre un bus pour Cusco. 2,20 Soles, je sens que je me suis faite arnaquée encore… Tant pis, ça m’apprendra à être une touriste !
Soirée au Mythology avec Christelle, a baïlar !