Machu Picchu

Je n'ai qu'un mot à dire... WOUAHOOOOOOUUUUUUUUUUUU !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Samedi 7 juin, debout à 6h. Départ pour le terminal de Santiago à 7h20 environ. 10 minutes de taxi pour 4 Soles (il voulait 5 Soles ! on aurait pu faire baisser encore sans doute mais bon...). 7h30, on achète notre billet de bus avec la compagnie Selva Sur pour 15 Soles, direction Quillabamba, départ prévu à 8h. 8h, on monte dans le bus mais il ne part qu’à 8h30. Il y a des cafards, pas de vitre à l’arrière, et ça sent très mauvais (le bus est vieux mais les gens sentent fort aussi !). Au bout de 3h de voyage pendant lesquelles j’ai mal au cœur, un bruit, de la fumée, une odeur très forte… Un pneu a éclaté. On descend tous du bus, Angélique et moi en profitons pour aller faire pipi et manger notre salade. 30 minutes plus tard, on repart. Je me sens mal, je me concentre sur le paysage, j’ai chaud, le soleil tape. Mais le paysage est incroyable. Après Chinchero, Urubamba et Ollantaytambo, où des personnes montent pour nous vendre de quoi manger et boire, on monte très haut, on passe un col et on redescend pour traverser une sorte de jungle de bananiers. On passe plusieurs petits ponts d’une solidité douteuse, et enfin, à 15h, on arrive à Santa María. Une Espagnole qui était dans le bus nous aide à négocier la combi ou le taxi pour aller à Santa Teresa. 10 Soles en combi, le taxi pareil. On nous avait dit que ça coûtait 5 Soles donc on refuse. Finalement, on arrive à faire baisser le tarif à 8 Soles en taxi car nous sommes 2 Françaises, l’Espagnole (Pili) et 2 Colombiens (José et Diego). Nous voilà donc partis vers 15h15 en taxi pour le prochain village. 45 minutes de voyage plus tard, dans des paysages magnifiques mais une route étroite et poussiéreuse, on trouve directement un taxi qui prend 4 Soles chacun. Le trajet dure 30 minutes. A 16h30, nous arrivons à Hidroelectrica où nous entamons la marche sur la voie de chemin de fer. Il n’y a qu’en train ou à pied que l’on peut aller à Aguas Calientes, le village du Machu Picchu. Voulant faire des économies, nous avons choisi de marcher. Il faisait bon. Il n’y a pas de chemin pour les piétons, il faut marcher sur les traverses en bois et rester bien concentré pour ne pas se casser la figure. La marche reste agréable, ça ne monte presque pas et on est entourés de bananiers. Le gros souci, c’est la nuit qui est arrivée vers 18h. Heureusement qu’on avait rencontré les Colombiens et qu’ils avaient des torches (franchement faire le chemin que toutes les 2 sans lumière, ça aurait été dangereux). On marchait lentement dans le noir. Des lucioles volaient autour de nous et mille étoiles brillaient dans le ciel, mais il fallait plus que jamais rester concentrés sur le chemin. Finalement nous avons mis 2h30 pour arriver à Aguas Calientes. Vers 19h15 on arrive à l’hôtel que l’on avait réservé pour 20 Soles la nuit. Lorenza, Peter et Damien ne sont pas là, ils sont partis de l’hôtel 10 minutes plus tôt pour les thermes. On passe à la chambre et Angélique enfile son maillot de bain pour les rejoindre. Moi, je les regarde… Ils étaient donc bien dans l’eau, marron et tiède des thermes. Ils sortent de l’eau vers 20h30, on fait quelques courses pour le lendemain et on va tous prendre une douche à l’hôtel avant d’aller manger au restaurant à 22h. On choisit le resto en face de l’hôtel. Ils nous proposent un menu pour 10 Soles mais les portions étaient petites et ici ils comptent 10% du prix total en plus pour les « servicios ». J’ai quand même bien mangé : sopa de verduras, spaguettis con ajo, orégano et queso, et jugo de plátano. On est allé se coucher vers 23h. 

Dimanche 8, réveil un peu difficile à 4h30. On mange un peu et on file prendre le bus de 5h30 pour arriver là-haut à 6 et rejoindre les 3 autres qui sont partis à pied. On achète le billet… On nous avait dit 10 Soles mais c’était en fait 7 dollars le trajet, soit 19,50 Soles. Ce n’était pas prévu dans le budget, heureusement on a prévu un peu large, mais du coup on fera la descente à pied. 5h55, on arrive au Machupicchu. On fait la queue, il y a déjà du monde. Nous avions acheté nos billets à Cusco, 61 Soles avec la carte étudiant. Le site ouvre à 6h mais on ne voit pas les autres. J’envoie un texto à Lorenza disant qu’on les attendrait à l’intérieur mais elle a apparemment éteint son téléphone. On reste près de l’entrée, on prend quelques photos, mais toujours pas nouvelles des autres. 6h45, on va au Waynapicchu (le nez de l'Indien, car oui si vous regardez bien les photos, ça représente un visage qui regarde vers le ciel). C’est le point le plus haut du site et l’accès est limité à 400 personnes donc il vaut mieux y aller tôt. J’envoie un autre texto malgré que Lorenza ne semble pas les recevoir, pour prévenir qu’on partait au Waynapicchu. On doit traverser tout le village, signer à l’entrée (où l’on retrouve d’ailleurs les Colombiens et l’Espagnole), à 7h20, et là commence l’ascension vertigineuse jusqu’au sommet du Wayna (vieux) Picchu (pic). Il faut compter 1h de montée, c’est vraiment difficile, tout le monde ne peut pas le faire, il ne faut pas avoir le vertige par exemple. Parfois on monte à quatre-pattes, à côté du précipice. Vers 8h20, on arrive enfin en haut. On s’installe sur les rochers, la vue est magnifique. On mange un peu, on prend mille photos (arf, je n’arrive pas à avoir le colibri qui me nargue, et un rapace qui semble rester devant le soleil exprès), et 1h après, on descend. On trouve une cachette pour faire pipi (interdit mais sinon il faut sortir et payer 1 Sol) et on va dans un coin pour manger notre pique-nique (interdit aussi normalement, mais faut bien qu’on mange !). Il n’est que 11h30 mais on a faim. Alors qu’on cramait au soleil, j’aperçois Damien, Lorenza et Peter. En fait ils étaient arrivés avant nous mais on ne s’est pas vu, bref, un peu compliqué. Ils mangent et on part faire le tour du village ensemble. Angélique et moi avions déjà un peu tout vu donc on part de notre côté, plus haut, où il y a les lamas. On lit « Puente Inca » sur des panneaux et on commence à marcher en direction de ce pont. En chemin on croise quelqu’un à qui je demande si le pont est loin. C’était un Français, il nous a reconnu car Lorenza et compagnie lui avaient demandé s’il nous avait vu « une blonde et une brune », bin c’était nous oui ! Il a marché un moment mais n’a rien vu et comme on n’avait plus d’eau, on a fait demi-tour. On avait rendez-vous à 15h45 avec les autres à la sortie pour descendre. Il était encore tôt mais on avait un peu tout vu et on était fatiguées. On est donc sorties pour attendre pendant 1h au bar. 10 Soles la bouteille d’eau de 300 mL !!! Tant pis, on préfère avoir soif. Les autres arrivent et on descend tous ensemble. A 16h35 on arrive en bas, soit 40 minutes de descente. Lorenza va prendre le train pour rentrer. Les gars partent de leur côté, et Angélique et moi allons à l’hôtel se doucher… mais il n’y a plus d’eau chaude. J’ai fini ma douche à l’eau froide, non, gelée ! Je suis allée à la réception car Angélique a eu un peu d’eau chaude mais pas longtemps. Elle a pu terminer sa douche dans une autre chambre, mais ça nous a bien calmé cette douche froide. On part chercher un restaurant pas cher. On mange pour 6 Soles, un menu péruvien : sopa criolla, milanesa de pollo et mate de manzanilla. Le ventre bien plein, on se couche vers 21h.

Lundi 9, debout à 7h. Départ de l’hôtel vers 7h45. On commence notre marche, à un bon rythme, le long des rails. Le soleil apparaît et tape mais les bananiers nous font de l’ombre. On arrive à Hidroeléctrica vers 10h, on a bien marché ! En chemin, nous avons rattrapé 2 Japonais que l’on avait repérés déjà au Waynapicchu. On prend un taxi ensemble. Le chauffeur veut bien nous emmener directement à Santa María mais pour 15 Soles. On descend à 12 Soles mais il refuse. Il propose 14 Soles si on trouve une 5^ème personne. On lui dit qu’il n’y a personne donc il propose d’aller à Santa Teresa pour trouver un 5^ème passager. Finalement, arrivés là-bas, on ne trouve personne. Les Japonais proposent alors de payer 15 Soles et nous 12. Sympa ! On arrive à Santa María vers 11h30. Le bus est à 13h, c’est ce qu’on nous avait dit. En fait, il part de Quillabamba à 13h, donc il arrive qu’à 14h30 ! On s’est pressées pour rien… On achète le billet pour 15 Soles. La fille appelle la compagnie de bus pour nous réserver les places. On mange, on se repose, on discute avec les taxistes qui boivent des bières. Ils sont sympas mais vite ivres ! Enfin le bus arrive. Ça sent très mauvais et il n’y a quasiment que des hommes bourrés dedans !! On est encore au fond du bus. On est 8 étrangers dont 6 Français et 2 Japonais. Le voyage est long. Au bout de 2h, on s’arrête. 2 agents de l’entreprise Enaco fouillent le bus. La police est là, il y a un problème avec une passagère qui aurait un faux billet, ou quelque chose comme ça. Tout le monde en a marre d’attendre, les gens s’agitent. Je descends me dégourdir les jambes et je parle un peu avec les Français. 20 ou 30 minutes plus tard on repart enfin. La nuit tombe, on somnole un peu. A Ollantaytambo mon voisin descend, je prends sa place pour pouvoir étendre mes jambes, ouf. J’entends les Français discuter et m’incruste dans la conversation. Finalement je discute avec Guillaume qui est véto. Le temps est passé plus vite du coup. Arrivées à Cusco crevées, et moi pleine de piqûres de Sunflies, il est 22h environ. On trouve une combi pour 60 centimes et on marche ensuite jusqu’à la maison. Pas de doute, on est bien à Cusco : il fait froid !! Je mange un peu, je trie mes photos, et je me couche, toute sale, il est minuit passé.

Mardi, je prends enfin une douche, je fais une lessive, je traîne sur MSN, je fais des courses et je regarde un film. Pour le dîner, repas fromage et vin avec tout le monde et le copain de Christelle qui nous a ramené plein de bons fromages. J’ai été piqué par des petites bêtes pendant le weekend, ça démange, arf ! Encore couchée à minuit passé, je sens que je ne vais pas aller bosser demain. En plus j’ai envoyé mon travail au patron vendredi et je n’ai pas de nouvelles…